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luciole s'en va en guerre

19 novembre 2011

mieux vaut tard que jamais

Il y a un million de choses que je ne dirais pas ou refuserais d'écrire ici. Mais avant tout, il y a un merci qui me vient à l'esprit. Parce que je suis bel et bien vivante et heureuse. Et ce qu'il y a de bien avec les épreuves de la vie, c'est qu'elles nous font redevenir nous-même. Moi, la fille si peu sûre de moi, si angoissée par la solitude, je suis debout aujourd'hui. Et ça n'a pas de prix. Alors me revoilà sur ces pages qui parleront surement de Grenoble et de ma renaissance. A très vite !

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16 août 2010

De l'intime au journalisme

Sur un son de Sniper et Joey Starr : Brûle


J'ai choisi trop de fois la facilité et laissé à la paresse son lot de caresses rassurantes et ignorantes . Si bien que j'suis devenu incapable d'aligner deux mots sans défauts. J'ai abandonné mes sentiments  sur le bord de la route en titubant. Parce que je n'avais plus rien à dire, plus rien à écrire, j'suis devenu aussi absente que les maux dans mon existence. Parce que tout est beau, trop beau sans doute. Les sanglots ont arrêté de guider mes coup de gueules, mes espoirs ou mes envies. Mais je tiens officiellement à vous dire, je rouvre ma boutique avec, cette fois-ci moins de moi et plus de fantaisies. En espérant que ce virage à 180 degrés ne vous bouscule que dans le bon sens du terme, je vous dis à très vite.


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Pix : Ryan Phillippe

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29 janvier 2010

ah ben te revoilà toi ? t'es pas morte ?


Parce qu'un jour, il faut bien que les enfants deviennent des grands...

 

Mais dis, c'est quoi être grand?

 


Sur un son de NTM : laisse pas trainer ton fils

 

C'est écouter les autres te parler de « soirées mégatrocooldelamort » et s'indigner très clairement de ton manque de branchitude « si tu sors pas, c'est la loose ». C'est regarder ses pieds, et les trouver beaucoup trop p'tits tout un coup. Le 35 (et demi) ça passe à 8ans, curieusement beaucoup moins à 20. C'est se lever le matin pour un amphi mi-désert, mi-lunaire, et s'trouver une place entre le soulard qui se remet à peine de sa cuite de la veille, et la pouffe qui vient là pour montrer des photos( toujours particulièrement artistiques) sur FB à sa copine de droite : « nan mais sérieux lui comment il a trop de poils !!». C'est prendre un abonnement aux sandwich jambon-beurre (¾ de jambon pour une plaquette de beurre) à la cafet' de la fac, parce que le mélange poulet-curry froid, ça la jamais fait avec toi! C'est chercher désespérément une place assise dans les méandres de ton université pour finalement se résoudre à s'incruster sur un escalier, qui te fait pitié. C'est essayer de se rappeler de quoi tu parlais avec tes copines, quand t'entends deux ptites meuf se dire dans le bus « oh tu sais pas quoi? Ça fait déjà 9semaines que j'suis avec luiiiiii » Pitié faites que je n'ai jamais prononcé ses paroles [et pourtant..] C'est faire de l'accès wifi, un vrai besoin existentiel ! C'est s'interroger sur le sens des paroles de quelques professeurs, « un amphi c'est qu'une grande boîte de nuit! » « il fait pas si froid, regarder il y a des filles en soutif » [véridique]. C'est s'amuser de la vitesse à laquelle le temps passe [trop vite].


 

 

Pix : Jessica Alba

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10 novembre 2009

Mon histoire, ton histoire.

Sur un son d'Oxmo Puccino feat K-Reen : Nous aurions pu


Au premier lieu était l'absence, toutes les épreuves sans sa présence. Tous les soirs à pleurer son départ. Les rivières de larme les jours de drames. Les fausses joies maquillées de ma générosité. La tristesse cachée par  ma stupide gentillesse. ça a commencé comme ça je crois, mais si ma mémoire me joue des tours, pardonnez ce résumé sans lois.

Puis l'adolescence et ses ingrates souffrances. Les autres en chien de faïence, et les jugements en silence. Les blessures à cacher, les critiques à assumer. Je n'ai rien oublié de ma mauvais armure transpercée par les coups durs. Rien oublié mais tout encaissé.

Le lycée est arrivé, bien assez tôt pour me sauver. Avec lui, la vie telle que je l'imaginais: les   amours, les amis. Et pourtant, pourtant j'ai collectionné les erreurs au point d'ouvrir deux trois, fois la porte au désarroi. J'ai accordé ma confiance mais j'ai manqué de chance. Il y eu les bonnes surprises qui se reconnaitrons et les mauvaises relations dont je tairais le nom. Mais, aujourd'hui je garde aucun de ces anciens soucis.

La fac de médecine est passée par là, sonnant de son glas la fin d'un bon paquet de mes espoirs. J'regrette rien si ce n'est le manque d'une vraie amie qui m'aurait tirer vers le haut au lien de rêver que je me casse la gueule toute seule.

S 'en suit la lucie telle qu'elle est depuis. Une fille épanouie, coulant des jours plus qu'heureux avec son amoureux.


Pix : Natalia Vodianova

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7 novembre 2009

je suis là

Sur un son d'Assia : Elle est à toi


Je n'aimerai qu 'elle, ma soeur, mon idéal. Je ferai de chacune de ses peines une de mes batailles. Ça va s'en dire, j'suis pas faite pour la guerre, et pourtant. Pourtant j'irai pour elle, sur toutes les terre rétablir chacune de ses joies d'autrefois. Et je traverserai les vents et les marées pour qu'elle se rappelle à quel point elle est admirée. Parce que ce putain de destin a choisi de la tester, je serai à ses côtés jusqu'à ce qu'il rende compte qu'il s'est gouré. Alors ma grande soeur, retiens de ces mots à 1000km de ta douleur, et un peu maladroits, l'amour que j'ai pour toi.


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Pix : Monica et Penelope Cruz


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25 octobre 2009

tellement toi

Sur un son de Rose : La liste


Tu sais je ferai toi mon éternel, mon essentiel. Parfois j'ai peur, peur de te perdre, de me retrouver à terre. Parfois, je crains la fin, le jour où tu partiras pour d'autres horizons, loin très loin de ma maison. Je m'dis que je serais plus rien sans toi pour me montrer le chemin. Tu sais aussi bien que moi à quel point on n'en se remettra pas, je connais les larmes que tu ne verseras pas, et les mots que je ne dirai pas. Je les connais si bien que je les hais. Je hais le moment où les regrets frapperont à la porte de notre amour, ces regrets trop lourds.  Tu manqueras à ma vie, chaque jour, chaque nuit.  Tu es bien trop unique pour que j'envisage de te remplacer, ou te changer.

Pix : Adam Brody

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25 octobre 2009

Triste nouvelle.

Honte à nous, à vous. Je ne serai jamais de ce peuple qu'Éric Besson dit avoir comme soutien. Je ne serai jamais de celle qui vote pour le FN, et adule le Pen. Pas plus que de celle qui admire Nick Griffin et son parti raciste plus qu'extrémiste. Je l'ai dit et le redirai, je partirai de la France sans aucun regrets, si Jean Sarkozy se retrouve à la tête de notre gouvernement d'ici 10 ans. J'ai plus d'espoir depuis qu'on envoie des charters vers des pays en guerre. J'en arrive à détester ma propre terre.


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17 octobre 2009

pleure pas, mais ta vie ça sera ça

Sur un Son de Kery James : La vie c'est

Petite, j'ai connu les mêmes livres que toi, maman me lisait les Belles histoires les soirs où déjà dans mon petit lit j'avais froid.

 

Petite, j'ai rêvé comme toi du jour ou je serai grande, avec mes 30années en bandoulière et mes bambins dans la poussette.

 

Petite, j'ai joué aux polly pocket en croyant que la vie serait aussi belle que dans ces jouets qui trainaient sur mon parquet.

 

Petite, moi aussi je me suis amusé à border mes peluches en pensant qu'elle risquait d'avoir peur les nuits d'orage, alors que c'était moi qui était terrorisée.

 

Petite, j'ai aussi dessiné ma maison avec piscine les yeux plein d'étoile en disant : Plus tard j'habiterai la, pas vrai?

 

 

 

Mais petite, tu comprends trop vite que bien sur que non ce n'est pas vrai. Tu comprendras bien assez tôt que le monde dans lequel tu grandiras ne te ressemblera pas. Tu te mettras à admirer les « grandes » qui se baladeront le string le plus visible possible, sans que personne trouve ça inadmissible. Petite, j'voudrai te dire que les garçons seront pas aussi con que maintenant, qu'ils chanteront pas des textes à la gloire de sexe facile, et qu'ils aimeront les filles timides qui trainent pas les nuits dans les quartiers chauds de la ville. Je voudrai surtout que tu puisses sortir en jupe même en ZUP. Je voudrai me tromper sur ce qui t'attend, petite, même je veux pas que tu penses que je te mente. Tu sais, personne ne t'apprendra à te blinder face aux insultes de ces mecs-là. Et puis tu tomberas amoureuse, du caïd de ta colo, toutes tes copines seront envieuses. Tu l'aimera sans vraiment savoir que ça ne l'intéressera pas. Que c'est de tes fesses qu'il se vantera. Tu tomberas si bas, que tu te verras accepter ces faux pas, et ces aléas. Petite, promet moi de ne pas te laisser faire les jours de disputes. Il te quittera, te laissant, lui qui sera encore plus minable qu'avant. Il suffira qu'il t'ai dit un jour que tu serai mieux sans quelques kilos en trop pour que tu fasses du mot « gros » ton nouveau fardeau. Petite, tu t'affamera pour pouvoir le récupérer, lui cet idiot-là. Tu trouveras que l'anorexie finalement ça peut être un mode de vie. Toi qui étais belle , tu deviendras si maigre qu'on te penseras irréelle. Alors petite, tu payeras le prix de ton envie d'être aimé, sans qu'on puisse te repêcher.

15 octobre 2009

Circule petit, circule

Sur un Son de Mc Solaar : Clic clic

Il n'y aura jamais assez de larmes versées pour retenir des étrangers. Jamais une voix universelle qui s'élèvera pour faire de la France une terre d'asile. Jamais un jour où les frontières ne seront plus des barrières. Pas de place Saint-Anne sans contrôle d'identité même les soirs d'été. Plus de sirènes hurlantes poursuivant des « sois-disant »occupants. Il existera jamais une ville sans BAC pour shérifs baraques. Il restera que les blasés qui prônent les inégalités et rêve d'un pays divisé. A nous de faire en sorte de les contrer. Restons à jamais des révoltés!


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15 octobre 2009

T'inquiète ça peut chémar!

Sur un Son de KDD : neuf mois



 

J'aurai voulu être médecin, soigner les peuples sous les bombes, un par un. Mais le destin m'a rattrapé sans que j'puisse lui dire de me laisser couler dans cet amphi de PCEM1. Crois-moi, sans ce foutu retour à la réalité, j'aurais pu être au SAMU à panser les blessés. J'regrette de moins en moins cette absence d'humanité, ce manque d'humilité qui se cachent si mal dans les yeux de ceux qui payent 1500 euros pour croire que c'est le mérite qui les a fait gagné. C'est dingue de finir par se persuader qu'on vaut plus que la normal, que les gens qui se battent au quotidien sans un gramme de leurs moyens. Moi je ne voulais pas être de celle la, quitte à foutre à la poubelle mes rêves de p'tite fille, j'suis sur que cette lucie-là n'aurai pas voulu que je finisse comme ça.

 


 


 

Moi, j'veux écrire des textes, faire de l'alphabet le seul refuge de mes prises de tête. Moi j'veux continuer à admirer le slam et le rap les soirs de larmes. Moi j'veux que tu puisses trouver que mon écriture sent le vécu et l'aventure. Moi j'veux que tu saisisses un brin de critique dans chacun des articles sur lesquels tu cliques. Moi j'veux que tu te penses moins seul avec tes coups de gueule. Et peu importe que le destin décide encore de frapper à ma porte, je ne rangerai jamais mes crayons et mon bloc-note.

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Pix : Murs de Paris

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